Les mots qui détruisent l’image du Président Sassou

Publié le par Kimounou Muriel

 

La misère du peuple congolais s'aggrave inexorablement....

A chaque fin de l’année, la logique voudrait qu’on adresse un petit bilan. Les hommes habitués à cet exercice ont planché sur le niveau de vie des populations, à qui les hommes au pouvoir actuel avaient promis le bien-être.

Au terme donc (dans quelques mois) du premier septennat du Président Denis Sassou Nguesso, il est à signaler que la note est très salée.

Pourtant, il ressort que lors de son investiture, le Président Denis Sassou Nguesso avait indiqué que « Président de tous les congolais, j’entends résolument me placer au-dessus de la mêlée, pour mieux exercer les prérogatives que me confère le Constitution ». Et bien avant cette déclaration, des promesses de 40.000 emplois par an étaient faites aux populations.

Seulement dans le vécu, la réalité a été contraire, la pauvreté a atteint le paroxysme, le quotidien du congolais est fait de vie chère, d’insuffisance dramatique d’eau potable et d’électricité, de pénurie d’essence, de gas-oil, de gaz, de pétrole lampant, bref de souffrances extrêmes. « Comme on le sait, disent les opposants, pour faire reculer la pauvreté, il faut de l’emploi, du pouvoir d’achat, des solidarités qui aident le citoyen à avoir un minimum vital

Malheureusement, le gouvernement actuel n’a aucune politique de l’emploi et de la protection sociale. Il n’entreprend rien pour améliorer le pouvoir d’achat des populations. Quant aux solidarités essentielles, il n’y a au Congo, ni régime d’assurance maladie, ni mécanismes de soutien aux personnes sans ressources et aux groupes vulnérables. Le taux des allocations familiales est maintenu à 1.200 Fcfa par enfant depuis l’indépendance. Les prix des denrées alimentaires augmentent à un rythme infernal (le prix du sac de foufou est passé en quelques mois de 20.000 à 40.000 Fcfa). Le pouvoir d’achat du congolais moyen est dévoré par le coût très élevé de la vie.

Avec le déclin du prix du baril de pétrole sur le marché international, le gouvernement vient de réviser à la baisse le niveau du budget de l’Etat, exercice 2008. De 2757 milliards, ce budget est ramené à 40% en moins. Dans le même temps, les prévisions du budget 2009 sont estimées à 1.4000 dollars. Cette réduction drastique du budget de l’Etat va, en n’en pas douter, aggraver la paupérisation des couches populaires désormais contraintes à serrer davantage la ceinture et à vivre durement, pendant que les dignitaires du pouvoir continueront à s’enrichir et à vivre dans l’opulence.

A ce sujet, il est à noter qu’au moment où les prix du baril de pétrole avaient atteint le pic de 150 dollars, le pouvoir n’en a pas fait profiter au peuple, confisquant à son seul profit la richesse nationale. Du reste, dans son discours sur l’état de la Nation en 2008, le président de la République avait annoncé pour l’année qui s’achève, la gratuité des soins de santé pour les enfants âgés de zéro à quinze ans malades du paludisme, la gratuité des manuels scolaires dans l’enseignement de base, le traitement automatique des dossiers des fonctionnaires qui feraient valoir leur droit à la retraite. Quel est aujourd’hui le bilan de l’exécution de ces annonces ?

A propos de la première annonce, on sait au moins qu’à Brazzaville par exemple, dans les grandes formations sanitaires publiques (CHU, hôpital de Talangaï, hôpital de Makélékélé), les enfants âgés de zéro à quinze ans ne sont pas soignés gratuitement. Cette situation sociale dramatique a engendré une grave crise morale, marquée par la montée en flèche de la délinquance financière (corruption généralisée, concussion, enrichissement illicite, détournements de deniers publics), l’augmentation de la délinquance des jeunes et des mineurs (vol, viol, braquage, prostitution, goût pour les films pornographiques, alcoolisme, drogue), la dépravation des mœurs (luxure, atteinte à la pudeur, diffusion des produits immoraux, danses obscènes, goût immodéré de l’argent), les normes morales et sociales sont perverties.

En somme, les congolais n’ont pas eu droit au bien-être social tant attendu. Mais, le Chef de l’Etat dans son message de fin d’année a une fois de plus promis améliorer toutes les conditions. Il a également alloué la somme de 120.000 Fcfa annuel, soit 10.000 Fcfa par mois à chaque fonctionnaire pour prime de transport. Prime boudée par l’ensemble des travailleurs.

Source: Kimpwanza

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PAR L'INTERMÉDIAIRE DE LA COMMISSION FÉDÉRALE DES BOURSES ÉTRANGÈRES (CFBE-SUISSE), LE SECRÉTARIAT D'ÉTAT A L'ÉTUDE ET A LA RECHERCHE DE LA CONFÉDÉRATION LANCE UN APPEL A LA CANDIDATURE POUR 600<br /> BOURSES D'ÉTUDES SUISSE AU TITRE DE L'ANNÉE ACADÉMIQUE 2014-2015. CES BOURSES SONT DESTINÉES AUX RESSORTISSANTS DES PAYS DE LA CATÉGORIE A (PAYS INDUSTRIALISES EUROPÉENS, ET EXTRA-EUROPÉENS) ET<br /> CEUX DES PAYS DE LA CATÉGORIE B ( PAYS EN DU DÉVELOPPEMENT, DU TIERS MONDE ET EXTRA -EUROPÉENS). ELLES DOIVENT LEUR PERMETTRE DE POURSUIVRE LEURS ÉTUDES, DE PARFAIRE LEURS CONNAISSANCES POUR LES<br /> TRAVAUX DE RECHERCHES DANS<br /> LES DOMAINES AUXQUELS LES UNIVERSITÉS LONDRES ACCORDENT UNE ATTENTION PARTICULIÈRE.<br /> SPÉCIFICITÉ DE LA BOURSE<br /> - PAR L'OCTROI DES 600 BOURSES ÉTUDES EMPLOIS, LA CONFÉDÉRATION SUISSE ENTEND FACILITER L'IMMIGRATION AUX PERSONNES DÉSIREUSES DE POURSUIVRE LEURS ÉTUDES ET D'OBTENIR DES DIPLÔMES D'ÉTAT SUISSE. -<br /> LES CANDIDATS RETENUS AU TERME DE LA SÉLECTION DE CANDIDATURES SERONT INSÉRÉS OUTRE LEUR ÉTUDE DANS LES SECTEURS SENSIBLES DE LA VIE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE DE SUISSE : ( SANTE,DROIT, DIPLOMATIE,<br /> COMMUNICATION,FINANCE, ÉNERGIE, INDUSTRIE, TRANSPORT, AGRICULTURE..). CETTE OPTION DE LA CONFÉDÉRATION LONDRES VISE A DONNER UNE APTITUDE PROFESSIONNELLE AUX BOURSIERS POUR POUVOIR TRAVAILLER S'ILS<br /> LE DÉSIRENT EN SUISSE A LA FIN DE LEUR<br /> FORMATION.<br /> DURÉE DE LA BOURSE<br /> LES BOURSES COUVRENT LA PÉRIODE D'UN CYCLE DE FORMATION OU AU MAXIMUM 03 ANS .<br /> FRAIS DE VOYAGE<br /> LES BILLETS D'AVION ALLER-RETOUR ( PAYS DE PROVENANCE -SUISSE) , SONT PRIS EN CHARGE PAR LA COMMISSION FÉDÉRALE DES BOURSES ÉTRANGÈRES. CONDITIONS PRÉALABLES A LA CANDIDATURE EN RÈGLE GÉNÉRALE, LES<br /> CANDIDATS AUX BOURSES ÉTRANGÈRES SUISSE DOIVENT:<br /> - AVOIR AU MAXIMUM 16 ANS a 55 ANS ;<br /> - COMPRENDRE ET PARLER CORRECTEMENT L'UNE DES LANGUES D'ENSEIGNEMENT EN SUISSE (FRANÇAIS, ESPAGNOL, ALLEMAND, ANGLAIS, ITALIE) ;<br /> - AVOIR UN DIPLÔME ÉQUIVALENT AU BREVET D' ÉTUDE DE PREMIER CYCLE D'ENSEIGNEMENT, AU BACCALAURÉAT OU AU BREVET D'APTITUDE<br /> PROFESSIONNELLE DES PAYS DE L'UNION EUROPÉENNE.<br /> PROCÉDURE DE SÉLECTION<br /> - RETIRER AUPRÈS DE LA COMMISSION FÉDÉRALE DES BOURSES ÉTRANGÈRES SUISSE (CFBEL) LE FORMULAIRE DE DEMANDE DE BOURSE VIA A LEUR ADRESSE ÉMAIL:<br /> direction.boursesuisse@dr.com<br /> <br /> * REMPLIR ET ENVOYER PAR PIÈCE JOINTE LE FORMULAIRE.<br /> * LA COMMISSION FÉDÉRALE DES BOURSES ÉTRANGÈRES FERA ÉTUDIER<br /> VOTRE DOSSIER PAR LA REPRÉSENTATION SUISSE DÉLÉGUÉE DE VOTRE ZONE ET CATÉGORIE DE PAYS.<br /> * LES CANDIDATS RETENUS RECEVRONT UNE ATTESTATION DU SECRÉTARIAT D'ÉTAT A L'ÉTUDE ET A LA RECHERCHE POUR NOTIFICATION DE LA BOURSE. LES CANDIDATS DÉSIREUX DE PARTICIPER AUX BOURSES D' ÉTUDES 2014 -<br /> 2015 DOIVENT RETIRER LEUR FORMULAIRE A REMPLIR AUPRÈS DE LA CFBEL: A LEUR ADRESSE ÉMAIL: direction.boursesuisse@dr.com<br /> <br /> DATE LIMITE DE DÉPÔT DES DOSSIERS<br /> LA DATE LIMITE DE DÉPÔT DES DOSSIERS EST D'UNE SEMAINE. CEPENDANT, LA COMMISSION FÉDÉRALE DES BOURSES ÉTRANGÈRES SUISSE (CFBEL) SE RESSERVE LE DROIT DE CLÔTURER L'OCTROI DES BOURSES A CONCURRENCE<br /> DES BOURSES DISPONIBLES.<br /> LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION FÉDÉRALE DES BOURSES ÉTRANGÈRES SUISSE.
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