Rencontre Antoinette Sassou et Jocelyne Lissouba
C’est à la télévision congolaise que l’entente entre Mme Antoinette Sassou et Mme Jocelyne Lissouba, épouse de l’ancien président du Congo, Pascal Lissouba a été annoncée.
Les deux épouses dont les maris ont été à l’origine du déchirement des populations congolaises provoquant des milliers des morts au Congo se sont rendues à Lourdes pour implorer la miséricorde de la divine mère pour la paix au Congo.Les congolais qui ont accueilli cette nouvelle avec beaucoup de philosophie n’ont pas manqué de s’interroger sur le rôle de ces deux dames.
D’ailleurs, il faut souligner que constitutionnellement l’épouse du chef de l’Etat n’a pas de rôle officiel. A son époque, madame Jocelyne Lissouba respectait d’ailleurs cette disposition constitutionnelle au point de se faire supplanter par Claudine Munari, directrice de cabinet du chef de l’Etat. C’est là toute la différence avec madame Sassou Nguesso qui, elle, semble jouer un rôle officiel bien que non reconnu par la constitution. L’autre interrogation des congolais, c’est que les principaux acteurs des conflits congolais sont Sassou Nguesso et Lissouba, c’est dire que ce sont ces deux hommes qui devraient créer les conditions d’un dialogue véritable afin d’aboutir à la réconciliation.
Certes, l’on sait que les initiatives de madame Sassou Nguesso ont, semble t-il, permis de ramener au pays quelques barons de l’ancien régime comme Christophe Moukouéké et Victor Tamba-Tamba, mais on sait aussi que madame Lissouba a entamé à titre personnel un rapprochement avec Mpila qui date de cinq ans bientôt. Pour mémoire, madame Lissouba s’était un moment servi de Paulin Makita, ancien secrétaire général par intérim de l’UPADS pour opérer ce rapprochement. C’est ainsi que Paulin Makita a effectué plusieurs voyages à Libreville au Gabon. Des voyages qui ont rapporté gros d’après des sources dignes de foi. Le clou de ce rapprochement avait été effectué ici à Brazzaville lorsque Paulin Makita a été reçu par le président de la République.
Selon nos sources, la question du retour du président Lissouba avait rencontré un refus catégorique du chef de l’Etat. Que dire donc du réchauffement de cette relation aujourd’hui ? Etant de notoriété publique que le président Lissouba est malade, sa femme voudrait-elle « le vendre » ou voudrait-elle faciliter le retour de l’ancien président pour voir un jour l’homme s’éteindre chez lui au pays ?
Autant de questions que l’on peut se poser pour donner un sens à une réconciliation qui est attendue depuis bientôt 11ans.
En effet, on peut se rappeler que le président Sassou a organisé des retrouvailles nationales en vue de réconcilier, soit disant, les congolais (forum national, dialogue national), mais n’a jamais souscrit à l’idée que Pascal Lissouba soit de la partie. Est-ce pour des besoins électoralistes que Sassou Nguesso veut aujourd’hui jouer la carte Lissouba ? Il faut se rappeler que dans ce sens, cette carte et celle du retour du colonel Simon Pierre Moussounda ont été utilisées pour les festivités du 46ème anniversaire de l’indépendance du Congo à Dolisie. Des contacts très sérieux furent pris par l’ambassadeur du Congo au Sénégal avec le colonel Moussounda pour faciliter son retour au pays envisageant même des fonctions au haut niveau de l’Etat. Le ministre de la Défense en personne conversa avec Moussounda. La fête passée, ce projet fut abandonné. C’est dire que pour le pouvoir de Brazzaville, il s’agit d’utiliser tout artifice pouvant lui permettre de franchir une difficulté. Il sait dribbler ses adversaires en leur faisant miroiter monts et merveilles pour tromper et son peuple et la communauté qui se contentent souvent des effets d’annonce.
Dans le cas de madame Jocelyne Lissouba, les affirmations les plus cauchemardesques circulent dans les rues. On dit que cette dame avait abandonné son mari à Londres et choisi de vivre en France, chez elle. Son retour ne réglera donc pas grand-chose si Pascal Lissouba en personne n’est pas intéressé. Comment le pourrait-il d’ailleurs quand on sait que tous les exilés rentrés au pays n’ont obtenu cette faveur qu’en faisant allégeance au régime de Mpila ?
Lissouba serait-il à mesure d’oublier ces milliers de morts et des malheureux qui le sont devenus pour l’avoir soutenu ou pour simplement être biologiquement du même département que lui ?
Pas impossible puisque Yhomby et Kolélas, Moukouéké et Tamba-Tamba rentrés les premiers l’ont fait.
Attendons donc de voir la suite de ce feuilleton quand on sait dans une interview réalisée à AFRICA INTERNATIONAL, le Président Lissouba répondant à la question de Rachid N’diaye avait dit «je ne m’agenouillerai jamais devant Sassou...»
Les deux épouses dont les maris ont été à l’origine du déchirement des populations congolaises provoquant des milliers des morts au Congo se sont rendues à Lourdes pour implorer la miséricorde de la divine mère pour la paix au Congo.Les congolais qui ont accueilli cette nouvelle avec beaucoup de philosophie n’ont pas manqué de s’interroger sur le rôle de ces deux dames. D’ailleurs, il faut souligner que constitutionnellement l’épouse du chef de l’Etat n’a pas de rôle officiel. A son époque, madame Jocelyne Lissouba respectait d’ailleurs cette disposition constitutionnelle au point de se faire supplanter par Claudine Munari, directrice de cabinet du chef de l’Etat. C’est là toute la différence avec madame Sassou Nguesso qui, elle, semble jouer un rôle officiel bien que non reconnu par la constitution. L’autre interrogation des congolais, c’est que les principaux acteurs des conflits congolais sont Sassou Nguesso et Lissouba, c’est dire que ce sont ces deux hommes qui devraient créer les conditions d’un dialogue véritable afin d’aboutir à la réconciliation.
Certes, l’on sait que les initiatives de madame Sassou Nguesso ont, semble t-il, permis de ramener au pays quelques barons de l’ancien régime comme Christophe Moukouéké et Victor Tamba-Tamba, mais on sait aussi que madame Lissouba a entamé à titre personnel un rapprochement avec Mpila qui date de cinq ans bientôt. Pour mémoire, madame Lissouba s’était un moment servi de Paulin Makita, ancien secrétaire général par intérim de l’UPADS pour opérer ce rapprochement. C’est ainsi que Paulin Makita a effectué plusieurs voyages à Libreville au Gabon. Des voyages qui ont rapporté gros d’après des sources dignes de foi. Le clou de ce rapprochement avait été effectué ici à Brazzaville lorsque Paulin Makita a été reçu par le président de la République.
Selon nos sources, la question du retour du président Lissouba avait rencontré un refus catégorique du chef de l’Etat. Que dire donc du réchauffement de cette relation aujourd’hui ? Etant de notoriété publique que le président Lissouba est malade, sa femme voudrait-elle « le vendre » ou voudrait-elle faciliter le retour de l’ancien président pour voir un jour l’homme s’éteindre chez lui au pays ?
Autant de questions que l’on peut se poser pour donner un sens à une réconciliation qui est attendue depuis bientôt 11ans.
En effet, on peut se rappeler que le président Sassou a organisé des retrouvailles nationales en vue de réconcilier, soit disant, les congolais (forum national, dialogue national), mais n’a jamais souscrit à l’idée que Pascal Lissouba soit de la partie. Est-ce pour des besoins électoralistes que Sassou Nguesso veut aujourd’hui jouer la carte Lissouba ? Il faut se rappeler que dans ce sens, cette carte et celle du retour du colonel Simon Pierre Moussounda ont été utilisées pour les festivités du 46ème anniversaire de l’indépendance du Congo à Dolisie. Des contacts très sérieux furent pris par l’ambassadeur du Congo au Sénégal avec le colonel Moussounda pour faciliter son retour au pays envisageant même des fonctions au haut niveau de l’Etat. Le ministre de la Défense en personne conversa avec Moussounda. La fête passée, ce projet fut abandonné. C’est dire que pour le pouvoir de Brazzaville, il s’agit d’utiliser tout artifice pouvant lui permettre de franchir une difficulté. Il sait dribbler ses adversaires en leur faisant miroiter monts et merveilles pour tromper et son peuple et la communauté qui se contentent souvent des effets d’annonce.
Dans le cas de madame Jocelyne Lissouba, les affirmations les plus cauchemardesques circulent dans les rues. On dit que cette dame avait abandonné son mari à Londres et choisi de vivre en France, chez elle. Son retour ne réglera donc pas grand-chose si Pascal Lissouba en personne n’est pas intéressé. Comment le pourrait-il d’ailleurs quand on sait que tous les exilés rentrés au pays n’ont obtenu cette faveur qu’en faisant allégeance au régime de Mpila ?
Lissouba serait-il à mesure d’oublier ces milliers de morts et des malheureux qui le sont devenus pour l’avoir soutenu ou pour simplement être biologiquement du même département que lui ?
Pas impossible puisque Yhomby et Kolélas, Moukouéké et Tamba-Tamba rentrés les premiers l’ont fait.
Attendons donc de voir la suite de ce feuilleton quand on sait dans une interview réalisée à AFRICA INTERNATIONAL, le Président Lissouba répondant à la question de Rachid N’diaye avait dit «je ne m’agenouillerai jamais devant Sassou...»